Canon : deux nouveaux scanners de microformes

Canon ajoute à son offre en solutions de gestion du document et de l'image deux nouveaux numériseurs pour microfilms, microfiches ou cartes à fenêtre.

Numériseur de microformes Canon avec son imprimante.

Présentés en avant-première lors du Forum GEIDE'96, les scanners de microformes Canon, les MS400 et MS500, sont commercialisés par la division &laqno;Systèmes de Gestion du Document et de l'Image» de sa filiale française (Le Blanc-Mesnil). Ce sont des modèles de table intégrant une interface SCSI-II, qui se pilotent au travers des logiciels ISIS (Pixel Translations) disponibles pour de nombreux environnements. Une seconde interface de type &laqno;vidéo» permet de les connecter directement à l'imprimante laser Fileprint 300 que Canon propose en option. La résolution maximale d'analyse de ces scanners est de 400 DPI (16 points/mm) et la vitesse d'acquisition qui est fonction de la définition et de la taille de l'image reste inférieure à huit secondes par vue. Ces scanners peuvent convertir des films positifs ou négatifs sur supports argentiques ou diazoïques; ils sont tous deux dotés d'un dépoli de 300 x 300 mm où l'on peut afficher et contrôler les micro-vues avant la numérisation. Les microformes étant de différents types et formats, Canon a prévu plusieurs passe-vues ou chargeurs: des chargeurs automatiques pour les microfilms 16 mm en cartouches standard (ANSI, Ektamate, 3M), une solution adaptée aux bobines 16 et 35 mm et un passe-vue pour les microfiches, jaquettes ou cartes à fenêtre. Sans oublier le contrôleur FS (I & III) pour la recherche automatique (RAO) sur cartouches 16 mm. En matière d'objectifs, Canon commercialise un objectif fixe conçu pour un rapport X7 et, en option, plusieurs zooms correspondant aux facteurs de réduction les plus utilisés en micrographie, de X16 à X32 et de X30 à X55. Quant au zoom X20 à X48, il n'existe uniquement que pour le scanner MS500.

Les numériseurs MS400 et MS500 offrent des fonctionnalités de retraitement des images telles que la suppression automatique de bordures ou de fond des images et le masquage ou le cadrage permettant de sélectionner une partie du contenu. Le réglage de densité se fait manuellement ou en automatique. Ces deux scanners se différencient par une mise au point qui est manuelle pour le MS400 alors qu'elle est motorisée pour le MS500; ce dernier permet aussi la rotation automatique (90°) d'image pour l'impression et est livré avec un clavier de commande. Le prix public de ces appareils est d'environ 31.000 francs (H.T.) pour le premier et de 37.000 francs (H.T.) pour le MS500. Canon propose par ailleurs des packages où le scanner est associé à l'imprimante laser FilePrint 300 (FP300); ils valent respectivement environ 43.000 et 49.000 francs (H.T.). Avec cette imprimante, l'utilisateur peut reproduire directement sur papier ordinaire des agrandissements des microvues numérisées. La résolution d'impression de cette imprimante est de 400 DPI ou 16 points par millimètre et sa vitesse atteint les 8 pages par minute. On peut personnaliser chaque feuille par une entête créée automatiquement et dans laquelle entre la date (jour, heure, mois, année) et par une mention qui ne doit pas dépasser 33 caractères alphanumériques.

Ces nouveaux scanners de microformes peuvent avoir des usages très variés. Ils peuvent être utilisés comme station d'impression de microvues à la demande mais également comme station de conversion en numérique d'images en vue de leur utilisation dans une solution de gestion électronique de documents. Francis Pelletier

Article publié dans le magazine MOS N°152.

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